Le Brexit et la fin de l’université anglaise

En voyageant au nord de Londres, les raisons de rester dans l’Union européenne deviennent moins évidentes à mesure que chaque ville passe. Moins de travailleurs de l’UE, moins d’investissements de l’UE, moins de liens avec l’UE. La démographie devient aussi moins favorable. Moins de jeunes électeurs, moins d’électeurs riches, moins d’électeurs instruits. Mais une heure après le début du voyage, au cœur d’une mer d’eurosceptiques, un comté se distingue. Le Cambridgeshire est petit et rural comme ses voisins, mais ses intérêts et sa démographie sont très différents. Et quand la Grande-Bretagne s’est rendue aux urnes il y a plus de deux ans, tout cela était clair et net. La ville de Cambridge, dont l’université compte un cinquième de ses effectifs et un quart de ses étudiants, est l’un des opposants les plus ardents au Brexit dans l’ensemble des îles divisées. Deux ans plus tard, la colère et l’incertitude qui ont secoué cette ville universitaire et beaucoup d’autres comme elle persistent encore. Au cours des bouleversements des deux dernières années, de nombreuses industries ont eu leur heure de gloire sous ce projecteur troublant. Au printemps dernier, Les inquiétudes ont balayé le secteur de la défense lorsque le chef du MI5, Andrew Parker, a commencé à craindre que la Grande-Bretagne ne soit exclue des accords de partage du renseignement sur le continent. L’été dernier, la panique régnait autour des chaînes d’approvisionnement et des supermarchés après que le secrétaire du Brexit de l’époque, Dominic Raab, eut annoncé qu’il œuvrait pour «des denrées alimentaires suffisantes». Et cet automne, le chef de la Banque d’Angleterre, Mark Carney, a averti La sortie «sans accord» de l’UE pourrait être «aussi catastrophique que la crise financière», une nouvelle vague d’inquiétudes concernant la stagnation et le chômage en Grande-Bretagne après le Brexit. Pendant tout ce temps, il y avait une industrie particulièrement chère à la Grande-Bretagne, particulièrement vulnérable au Brexit, mais particulièrement extraite de ses gros titres: les universités britanniques. Et alors que le soleil se couche sur l’Empire britannique et que son armée, son économie et son prestige mondial sont inférieurs à ceux de ses anciennes colonies, seules ses universités permettent à la Grande-Bretagne de rester en tête. Avec la réputation et l’excellence, ils Les universités britanniques captiveront l’attention du monde, même une fois que la petite Angleterre aura tout perdu. Et tant que des dizaines de chefs d’État continueront de recevoir leur éducation en Grande-Bretagne, comme c’est le cas actuellement, cette attention aura aussi son importance. Encore plus d’information sur ce séminaire incentive à Londres en cliquant sur le site internet de l’organisateur.

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